Commission d'Amérique du Nord

«Pour moi la France, la Russie c’est…»

Comment se comprendre sans parler une langue étrangère ? Eh bien, en création artistique ! Les petits élèves des écoles primaires de Blagovechtchensk et de Gelos ont fait leurs premières découvertes de la Russie et de la France grâce au projet réalisé dans le cadre l’Année 2021 de la coopération décentralisée franco-russe. L’Association des « Russophones des Pyrénées » à Gelos et l’Association des enseignants de français de la région Amourskaya à Blagovechtchensk ont organisé des rencontres avec les enfants pour parler de nos pays, présenter les traditions culturelles et les symboles principaux. Ces élèves de 8-9 ans sont en train de découvrir le monde, d’apprendre toute sa diversité en cours solaires, en voyages ou à travers des livres et des films.

Alors pourquoi ne pas les aider à assouvir leur curiosité naturelle en leur faisant découvrir petites graines de culture et de l’histoire de nos pays ?

D’abord chaque classe a eu des rencontres ou les petits Français ont été fascinés par l’immensité de la Russie avec ses forêts, lacs, rivières, ont appris pleine de choses sur les monuments historiques et traditions culturelles de Russie. En plus ont pu déguster des friandises russes – bonbons et biscuits (suchki).

Les élèves russes ont aussi été actifs et curieux à poser des questions supplémentaires et à montrer leurs connaissances sur la France et ses symboles indéniables : la fameuse Tour Eiffel, le drapeau tricolore, Notre Dame de Paris, Napoléon ou Charles Perrot et ses contes. Les plus grands gourmands ont voulu absolument parler des croissants. Les filles n’ont pas manqué à dire tout ce qu’elles connaissent sur la mode et les parfums français.

Et puis tous se sont mis à la création artistique. Ils ont dessiné, à leur manière bien touchante, leurs fantaisies « Pour moi, la France, la Russie, c’est… ». Tout le monde a été impatient de voir comment son pays est vu de si loin. D’abord les classes ont échangées des dessins en format électronique par mail. Puis les dessins russes sont partis par la poste en France. Et ils ont eu le temps d’y arriver avant que les vacances commencent.

C’est ainsi, peu à peu, que nous devenons plus proches, nos peuples, nos nations, nos pays qu’il n’arrive là-bas, dans la grande politique ! 

 

Par Olga Kukharenko